Maladie du sommeil africaine (Trypanosomiase) : Transmise par les piqûres de la mouche tsé-tsé. Il existe deux types de maladie du sommeil africaine : l'Afrique de l'Est et l'Afrique de l'Ouest. Les noms sont basés sur la région d'Afrique où ils ont été historiquement trouvés. La maladie du sommeil est-africaine est plus aiguë et affecte le système nerveux central plus tôt que la maladie du sommeil ouest-africaine. En l'absence de traitement, les deux types de maladie du sommeil africaine évoluent possiblement vers le décès du patient. Le risque d'infection est plus marqué en zones rurales, en particulier dans les régions du Centre, de l'Est, de l'Extrême-Nord et du Sud-Ouest (carte).
Fièvre africaine à tiques : Transmise par les morsures de tiques. Les symptômes (cf. fièvre, maux de tête, douleurs musculaires) se développent généralement dans les deux semaines suivant une morsure de tique. Certaines personnes développent une plaie rouge avec un centre sombre à l'endroit de la morsure. Le risque d'infection est plus marqué en zones rurales. Le risque d'infection existe toute l'année, dans tout le pays ; risque renforcé d'avril à septembre en zones rurales.
Mal des montagnes : Certaines régions sont situées à plus de 2 440 mètres (8 000 pieds). Des individus peuvent ressentir des effets néfastes sur leur santé à de telles altitudes. Montez progressivement pour vous acclimater et restez attentif aux signes de mal d'altitude ou aux manifestations plus graves.
Chikungunya : Transmis par la piqûre d'un moustique infecté, principalement pendant la journée. La prévention des piqûres est essentielle. Les symptômes comprennent généralement de la fièvre, des douleurs articulaires, des douleurs musculaires, des maux de tête et une éruption cutanée. Les symptômes apparaissent généralement trois à sept jours après la piqûre d'un moustique infecté. La plupart des personnes se rétablissent en une semaine, mais les douleurs articulaires peuvent parfois persister pendant des mois. Le risque d'infection existe toute l'année, dans tout le pays ; pic de transmission pendant et immédiatement après la saison des pluies (avril à septembre).
Choléra : Transmis par l'eau et les aliments contaminés. Les poissons et crustacés crus provenant d'eaux contaminées sont susceptibles d'être infectés. La plupart des personnes infectées par le choléra ne présentent aucun symptôme ou seulement une légère diarrhée. Cependant, environ un patient infecté sur 10 développe un choléra sévère, qui provoque des symptômes tels qu'une diarrhée abondante et aqueuse, des vomissements, un rythme cardiaque rapide, une faible pression sanguine, des crampes musculaires, une agitation ou une irritabilité. Les symptômes apparaissent généralement deux à trois jours après l'exposition.
Fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FICC) :Transmise par la morsure d'une tique infectée, ou par l'exposition à du sang ou à des tissus contaminés provenant d'animaux ou d'humains infectés. La prévention des morsures de tiques est essentielle. Les symptômes (cf. fièvre, douleurs au cou, sensibilité des yeux à la lumière, violents maux de tête, nausées, comportement confus ou agressif, douleurs abdominales, saignements dans la peau, la bouche et les organes internes) apparaissent un à neuf jours après l'exposition. Il n'existe pas de vaccin pour prévenir l'infection par la FHCC. Le risque d'infection existe toute l'année, dans tout le pays ; pic de transmission entre avril et septembre.
Dengue : Transmise par la piqûre d'un moustique infecté, principalement pendant la journée. La prévention des piqûres est essentielle. Les symptômes de la dengue comprennent l'apparition soudaine de la fièvre et au moins l'un des symptômes suivants : maux de tête sévères, douleurs derrière les yeux, douleurs musculaires et/ou articulaires, éruptions cutanées, ecchymoses faciles, et/ou saignement du nez ou des gencives. La fièvre et les autres symptômes apparaissent généralement de façon brutale quatre à sept jours après avoir été piqué par un moustique infecté. Cas asymptomatiques signalés. Le risque d'infection existe toute l'année, dans tout le pays ; pic de transmission pendant et immédiatement après la saison des pluies (avril à septembre).
Hépatite A : Transmise par les aliments et l'eau contaminés. L'hépatite A ne provoque pas toujours de symptômes. S'ils se manifestent, les symptômes apparaissent deux à six semaines après l'exposition et comprennent la fièvre, les nausées, les vomissements, les douleurs abdominales, la fatigue, l'urine foncée, la perte d'appétit, les douleurs articulaires et la jaunisse. Risque élevé au Cameroun.
Hépatite B : Transmise par le sang et les fluides corporels infectés, et efficacement prévenue par la vaccination. Une urgence médicale ou dentaire inattendue peut mettre en danger le voyageur non vacciné. Adoptez des pratiques sexuelles sûres et veillez à ce que les procédures médicales, les tatouages ou les piercings soient effectués avec du matériel stérile. Les symptômes sont les suivants : fièvre, nausées, vomissements, douleurs abdominales, fatigue, urines foncées, perte d'appétit, douleurs articulaires et jaunisse. Risque élevé au Cameroun.
Hépatite E : Transmise par les aliments et l'eau contaminés. Les symptômes apparaissent deux à huit semaines après l'exposition et comprennent fièvre, nausées, vomissements, douleurs abdominales, urine foncée, douleurs articulaires et jaunisse.
VIH/SIDA : Transmis par le sang et les fluides corporels infectés. Adoptez des pratiques sexuelles sûres et veillez à ce que les procédures médicales, les tatouages ou les piercings soient effectués avec du matériel stérile. Dans les deux à quatre semaines suivant l'infection par le VIH, de nombreuses personnes présentent un syndrome grippal comprenant de la fièvre, des ganglions enflés, des maux de gorge, des éruptions cutanées, de la fatigue, des douleurs musculaires et articulaires et des maux de tête. Ces symptômes, également appelés syndrome rétroviral aigu (SRA), peuvent durer de quelques jours à quelques semaines. L'infection évolue ensuite vers un stade de latence clinique et, au stade avancé, vers le SIDA (syndrome d'immunodéficience acquise).
Leishmaniose : Transmise par les piqûres de phlébotomes. Le risque est maximal du crépuscule à l'aube. La leishmaniose cutanée est la forme la plus courante d'infection par Leishmania. Elle provoque des lésions cutanées généralement indolores. La leishmaniose viscérale est la deuxième forme la plus courante ; les symptômes typiques sont une forte fièvre, une perte de poids importante, un gonflement de la rate et du foie et une anémie. Si elle n'est pas traitée, cette forme de leishmaniose est potentiellement mortelle en deux ans.
Filariose lymphatique : Transmise par les piqûres de moustiques. De nombreuses piqûres sur plusieurs mois ou années sont nécessaires à l'infection. Le risque est plus faible pour les voyageurs de courte durée que pour les voyageurs de longue durée, les expatriés ou les nationaux. Pour ceux qui présentent des symptômes, le plus courant est le lymphœdème, qui est le gonflement et l'accumulation de fluides dus à un mauvais fonctionnement du système lymphatique. Les zones les plus fréquemment touchées sont les jambes, mais les seins, les bras et les organes génitaux peuvent également présenter un lymphoedème. Ces symptômes apparaissent généralement plusieurs années après l'infection. Il n'existe pas d'immunisation ; il peut être difficile de se procurer des médicaments.
Paludisme : Transmis par les piqûres de moustiques. Les symptômes du paludisme comprennent le plus souvent de la fièvre, des frissons, des maux de tête et des douleurs corporelles, des nausées et des vomissements, ainsi qu'un malaise général. Ces symptômes apparaissent généralement 10 à 28 jours après la piqûre d'un moustique infecté. Toutefois, on a signalé des cas où les symptômes ont commencé à se manifester dès le septième jour et jusqu'à un an après. Des médicaments préventifs (prophylaxie) sont disponibles. Le risque d'infection est élevé dans tout le pays.
Maladie à méningocoques : Transmise par les gouttelettes respiratoires libérées par la toux ou les éternuements. Les symptômes les plus courants de l'infection à méningocoques sont une raideur de la nuque, une forte fièvre, une sensibilité à la lumière, une confusion, des maux de tête et des vomissements. Ces symptômes apparaissent généralement deux à dix jours après l'exposition. Le risque d'infection existe dans tout le pays, en particulier dans les zones pauvres et densément peuplées.
Onchocercose : Également connue sous le nom de « cécité des rivières ». Transmise par les piqûres de mouches noires. Les symptômes de la cécité des rivières touchent à la fois la peau et les yeux. Il s'agit notamment d'une perte de vision, de démangeaisons intenses, d'éruptions cutanées et de bosses/nodules sous la peau. Le risque d'infection existe principalement près des rivières et des ruisseaux à écoulement rapide. Le risque est national.
Rage : Transmise par la salive de mammifères sauvages ou domestiques infectés, généralement par une morsure ou une griffure. N'approchez pas les animaux inconnus. Les animaux sauvages et domestiques constituent une menace.
Fièvre de la vallée du Rift : Transmise par la piqûre d'un moustique, le contact avec des animaux infectés ou l'ingestion de produits d'élevage contaminés - principalement du lait non pasteurisé. La plupart des cas sont asymptomatiques ou légers, provoquant un syndrome grippal deux à six jours après l'exposition. Toutefois, un petit pourcentage de personnes développent une maladie grave, notamment une fièvre hémorragique, une encéphalite, des maladies oculaires, un coma, des convulsions voire le décès.
Schistosomiase : Transmise par de petites larves de parasites lors d'une exposition à des plans d'eau douce contaminés. Les symptômes comprennent une éruption cutanée qui démange, de la fièvre, des douleurs musculaires et de la toux. Sans traitement, la schistosomiase peut persister pendant des années et provoquer des douleurs abdominales, du sang dans les urines, des problèmes d'évacuation des urines, du sang dans les selles et une hypertrophie du foie.
Diarrhée du voyageur : Transmise par l'eau ou les aliments contaminés. Il s'agit de la maladie la plus courante chez les voyageurs, accompagnée de nausées, de vomissements, de fièvre, de selles sanguinolentes et/ou l'envie d'aller constamment à la selle malgré un tractus gastro-intestinal vide. Risque élevé au Cameroun.
Tuberculose : Transmise par les gouttelettes respiratoires émises par la toux ou les éternuements. Les personnes prévoyant un séjour prolongé effectueront un test cutané PPD pour se prémunir contre de futures infections suspectes. Les symptômes les plus courants sont des douleurs thoraciques, une mauvaise toux s'étirant sur plusieurs semaines et l'expectoration de sang et/ou de crachats. Certaines personnes présentent également des frissons, une perte de poids, de la fièvre, une faiblesse, des sueurs nocturnes et une perte d'appétit. Risque très élevé au Cameroun.
Fièvre typhoïde : Transmise par le lait, l'eau et les aliments contaminés. Les poissons et crustacés crus provenant d'eaux contaminées sont susceptibles d'être infectés. Les symptômes de la fièvre typhoïde comprennent généralement la fièvre, des douleurs ou une gêne abdominale, des frissons et des courbatures, une faiblesse et une perte d'appétit.
Fièvre jaune : Transmise par les piqûres de moustiques. Les symptômes de la fièvre jaune sont la fièvre, les douleurs musculaires, les maux de dos et les frissons. Le Cameroun est classé comme un pays où la fièvre jaune est endémique. De nombreux pays exigent une preuve de vaccination contre la fièvre jaune ou une dispense médicale valide pour tout voyageur ayant visité ou transité par des pays endémiques. Vérifiez les exigences en matière de vaccination contre la fièvre jaune pour le ou les prochains pays figurant sur votre itinéraire (carte). Le risque d'infection est national.
Virus Zika : Transmis par la piqûre d'un moustique infecté, le plus souvent pendant la journée, ou sexuellement par un partenaire infecté. La prévention des piqûres de moustiques et la pratique de rapports sexuels protégés sont essentielles. Dans de nombreux cas, le virus Zika est asymptomatique, mais chez certains, il peut provoquer des symptômes similaires à ceux de la dengue et du chikungunya : fièvre, éruption cutanée, douleurs articulaires et yeux rouges. D'importantes malformations congénitales ont été associées à l'infection par le virus Zika chez les femmes enceintes. Les partenaires de femmes ayant récemment voyagé dans une région où circule le virus Zika sont encouragés à utiliser des préservatifs pendant au moins six mois ou pendant la durée de la grossesse de leur partenaire. Le risque d'infection existe toute l'année, dans tout le pays ; pic de transmission pendant et immédiatement après la saison des pluies (avril à septembre).
Les installations médicales sont limitées dans tout le Cameroun, tant dans les villes que dans les zones rurales. Il y a souvent des pénuries de fournitures médicales et de produits pharmaceutiques ; on déplore un manque de spécialistes dûment formés. Les équipements sont généralement obsolètes et les conditions sanitaires mauvaises, créant notamment un risque potentiel lié à un environnement médical non stérilisé. La plupart des hôpitaux et des médecins exigent généralement un paiement préalable, que vous ayez ou non une assurance maladie de voyage. Les services d'ambulance sont limités. Il est probable qu'il soit plus rapide de se rendre à l'hôpital via un transport privé. Les interventions d'urgence ou lourdes nécessiteront une évacuation vers un pays disposant d'installations médicales plus avancées.
Les produits pharmaceutiques sont difficiles à trouver en zones rurales ; les grandes villes disposent de pharmacies mieux approvisionnées en médicaments en vente libre. Les produits pharmaceutiques contrefaits ou périmés, en particulier les antipaludéens, sont très répandus et souvent vendus ouvertement sur les marchés et dans les rues de Yaoundé et de Douala. Ces médicaments peuvent présenter des risques importants pour la santé ; le risque est moindre dans les grands hôpitaux et les cliniques réputées.
L'eau du robinet est généralement impropre à la consommation au Cameroun. N'utilisez que de l'eau en bouteille, bouillie ou purifiée pour boire et cuisiner. Ne consommez pas les glaçons fabriqués à partir de sources d'eau non purifiée. Ne mangez que des aliments bien cuits et servis chauds, ou des fruits et légumes que vous avez nettoyés et épluchés ; évitez les salades. Ne consommez que du lait et des produits laitiers pasteurisés, ou utilisez du lait en poudre ou en conserve. Évitez les vendeurs ambulants et les établissements alimentaires non réglementés.
Un certificat de vaccination contre la fièvre jaune est exigé des voyageurs en provenance d'un pays où le risque de transmission de la maladie existe.
Fièvre jaune : Vaccination requise
La fièvre jaune est endémique au Cameroun. De nombreux pays exigent une preuve de vaccination contre la fièvre jaune ou une dispense médicale valide pour tout voyageur ayant visité ou transité par des pays endémiques. Vérifiez les exigences en matière de vaccination contre la fièvre jaune pour le ou les pays suivants figurant sur votre itinéraire. La vaccination est obligatoire pour tous les voyageurs de plus d'un an.
Test de dépistage du VIH
Aucune restriction connue
Vaccinations recommandées pour les voyages au Cameroun
Les voyageurs doivent s'assurer qu'ils ont reçu les vaccinations de routine ainsi que les rappels. Vous devriez consulter un professionnel de la santé au moins quatre à six semaines avant le voyage. Les vaccins de routine comprennent les vaccins contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR), la diphtérie, le tétanos et la coqueluche, la varicelle, la polio et le vaccin annuel contre la grippe. Les voyageurs devraient envisager de se faire vacciner contre le COVID lorsqu’un vaccin est disponible, même si le pays de destination ne l'exige pas.
Choléra : Sauf contre-indication, il est recommandé aux personnes qui séjournent dans des zones endémiques ou dans lesquelles des flambées épidémiques sont en cours. Le vaccin n'est pas disponible dans tous les pays. Le vaccin contre le choléra ne remplace pas un lavage soigneux des mains à l'eau et au savon, une bonne hygiène personnelle et des précautions concernant l'eau et les aliments. Il existe trois vaccins anticholériques oraux préqualifiés par l'OMS : Dukoral, Shanchol et Euvichol. Tous ces vaccins nécessitent deux doses pour assurer une protection complète. Pour le Dukoral, l'intervalle entre les doses doit être d'au moins sept jours et de six semaines au maximum. Pour le Shanchol et l'Euvichol, un délai minimum de deux semaines doit être respecté entre chaque dose de ces vaccins. Des doses de rappel sont recommandées après deux ans.
Hépatite A : Recommandé pour la plupart des individus, sauf contre-indication. Deux doses, administrées à au moins six mois d'intervalle, sont nécessaires pour obtenir une protection durable. Il est recommandé que toutes les personnes sensibles voyageant, quel que soit l'objectif, la fréquence ou la durée, dans des pays où l'hépatite A est fortement ou moyennement endémique, soient vaccinées ou reçoivent des immunoglobulines avant leur départ. Un rappel est recommandé pour les voyageurs partiellement vaccinés (c'est-à-dire ceux qui n'ont pas reçu une série complète de vaccins contenant l'hépatite A). Une dose suffit généralement à protéger un adulte en bonne santé pour un voyage international. La vaccination assure une certaine protection en quelques jours, mais devrait idéalement être administrée au moins deux semaines avant le voyage.
Hépatite B Vaccination recommandée pour la plupart des individus, sauf contre-indication, en trois doses administrées sur une période de six à 18 mois, en fonction de l'âge du receveur et de ses antécédents de vaccination. Les doses de rappel après la série complète ne sont généralement pas nécessaires pour maintenir l'immunité. En cas d'exposition avant la fin de la série complète, les personnes peuvent recevoir un rappel spécial dans les 24 heures pour bénéficier d'une protection à court terme.
Méningocoque : Recommandé aux personnes qui se rendent dans un pays où la méningite à méningocoques est présente et où leur séjour peut être prolongé ou qui participent à des activités susceptibles d'augmenter leur risque personnel d'exposition à la maladie, comme le fait de travailler dans un établissement de soins de santé et/ou de vivre en étroite collaboration avec la population locale. Il existe plusieurs formules qui couvrent les différentes souches de méningocoques : A, C, Y, W135 ou toutes. Le vaccin contre le sérogroupe B est disponible dans certains pays et est administré pendant les épidémies ou aux personnes séjournant dans une zone touchée. Idéalement, le vaccin devrait être administré au moins sept à dix jours avant le voyage. Sauf contre-indication, une dose est nécessaire, avec un rappel trois à cinq ans plus tard. Certaines personnes peuvent ne pas avoir besoin d'un rappel - consultez un prestataire de soins.
Polio : Recommandé pour tous les individus, sauf contre-indication. Le vaccin antipoliomyélitique inactivé (VPI) est recommandé lorsqu'il est disponible, mais le vaccin antipoliomyélitique oral (VPO) est également une option. Les formulations couramment utilisées nécessitent entre une et quatre doses, en fonction de l'âge du patient et de ses antécédents en matière de vaccination. En raison du risque accru de polio dans ce pays, l'OMS recommande vivement à tous les résidents et visiteurs y séjournant pendant quatre semaines ou plus de recevoir une dose de vaccin antipoliomyélitique au moins quatre semaines à 12 mois avant de quitter le pays.
Rage : Sauf contre-indication, ce vaccin est recommandé aux personnes dont les activités les mettent en contact direct avec des chiens, des chauves-souris et d'autres mammifères, aux voyageurs de longue durée et aux expatriés, ainsi qu'aux enfants. La vaccination pré-exposition nécessite deux doses administrées sur une période de 7 jours. La vaccination post-exposition reste nécessaire en cas d'exposition potentielle à la rage, mais un cycle complet de vaccination pré-exposition réduit la durée du traitement post-exposition et élimine le besoin d'immunoglobulines antirabiques, qui peuvent être rares dans de nombreuses régions. Pour les personnes déjà vaccinées, la prophylaxie post-exposition (PEP) consiste en deux doses réparties sur trois jours. Pour les personnes non vaccinées, la PPE consiste en l'administration d'immunoglobulines antirabiques et en une série de 4 injections de vaccin antirabique sur 14 jours. La rage est signalée chez les animaux domestiques et sauvages au Cameroun. Les chauves-souris sont susceptibles d'être porteuses du virus de la rage.
Tuberculose Vaccin non disponible dans tous les pays. La vaccination par le BCG (vaccin contre la tuberculose) donnera un résultat "faux positif" au test cutané de la tuberculose. Si vous recevez ce vaccin, demandez un autre test de dépistage de la tuberculose. Le vaccin est généralement recommandé aux personnes qui prévoient des séjours prolongés dans des zones fortement endémiques, et plus particulièrement aux personnes travaillant dans le secteur de la santé, dans des prisons ou dans des installations pour animaux. La protection à court et à long terme du vaccin BCG est très variable selon les individus
Fièvre typhoïde Vaccination recommandée pour la plupart des individus, sauf contre-indication, notamment celles visitant des amis ou de la famille dans des zones endémiques, celles en contact avec une personne infectée, les jeunes enfants, les voyageurs en séjour prolongé et les personnes séjournant dans des zones où l'hygiène est sujette à caution. Disponible en formulations injectables et orales (entre deux et quatre doses, selon la formulation et les antécédents de vaccination du receveur). Une vaccination de rappel est nécessaire tous les deux ou cinq ans, selon la formulation. La dernière dose doit être administrée au moins une semaine avant le voyage.
Au Cameroun, vous pouvez appeler la police en composant le 17 (ou 117 à partir d'un portable) dans les villes de Yaoundé, Douala et Garoua. Vous pouvez appeler la gendarmerie en composant le 13 (ou 113 à partir d'un portable) dans les provinces du Centre, du Littoral, de l'Ouest et du Nord-Ouest.
Police : 17 (ou 117) à Yaoundé, Douala et Garoua; Gendarmerie : 13 (ou 113) dans les provinces du Centre, Littoral, de l'Ouest, et du Nord-Ouest.
Deux grandes saisons rythment le climat : une saison des pluies, d'avril à novembre, et une saison sèche de décembre à avril.
La meilleure période pour visiter le pays s'étend de novembre à février. Néanmoins, il convient de garder à l'esprit que l'harmattan souffle à cette période. Il est conseillé d'éviter les mois de juillet à octobre dans la mesure où il pleut sur tout le territoire, et que certaines routes peuvent être rendues impraticables par la boue.